1907-1944 | Miejsce urodzenia: , | Miejsce aresztowania: , |

Claude WOOG

Claude, Jules, Samuel WOOG est né le 10 Janvier 1907 à Paris XVIIème. Il est fils unique de David René WOOG et de Pauline Gabrielle née MEYER, de familles d’origine juive, Du côté paternel, son arrière-grand-père Samuel MARX originaire de Durkheim en Bavière a été Grand Rabbin du Consistoire de Bayonne de 1872 à 1887. Du côté maternel, son grand-père, Négociant, était originaire d’Ihringen (Bade Württemberg – Allemagne).

Bachelier Es-Sciences et Es-Lettres, Claude fit des études de droit et devint Docteur en Droit à l’issue de sa thèse présentée et soutenue le jeudi 27 novembre 1930 traitant de « la politique d’émigration de l’Italie » Président : M. OUALID, professeur, Suffragants MM. J de la MORANDIERE, professeur et R. PICARD, professeur.

Il exerça en tant que Docteur en Droit au service du contentieux de la Compagnie d’Assurances l’Urbaine de la Seine. Il publia conjointement avec Maître Barton Damarzid avocat au barreau de Périgueux un ouvrage suite à la promulgation de la loi du 1er juillet 1938 sur les accidents de travail : « L’indemnisation des accidents de travail ».

Lieutenant de réserve d’Artillerie, Claude WOOG entre dans la résistance le 15 décembre 1941, jusqu’à son arrestation le 14 juillet 1944, au côté du Lieutenant-Colonel Alfred Félix GERMAIN dans le réseau A.S. Résistance Nord « Quand Même ». Ce réseau était basé à Eaubonne. Il prit comme nom de résistant « Sainte-Barbe ». Il entre en qualité de Chargé de Mission de Classe 2 homologué par la Commission Nationale d’homologation, et, Lieutenant pendant la durée de la mission. Il a été homologué résistant F.F.C. (Force Française Combattante) et F.F.I. (Force Française Intérieure).  Claude participera activement à la rédaction du journal clandestin « Quand-Même » puis par la suite au journal « Le Français ». Il participera également à de nombreuses actions dans ce réseau de résistance.

Il est arrêté à Paris le 14 juillet 1944 de manière fortuite. Il est à noter qu’il ne s’était jamais fait recenser en tant que juif du fait qu’il avait rejoint un réseau de Résistance. Il semble qu’il ait été déporté pour raison raciale.

Il est transféré à Drancy le 17 juillet 1944 qui lui attribue le numéro 25 215 et est déporté vers Auschwitz le 31 juillet 1944 par le convoi 77.

Selon le service international de recherches de Bad Arolsen, Claude WOOG est peut-être mort soit à Auschwitz soit au cours des marches de la mort. Selon d’autres informations, il aurait été évacué le 18 janvier 1945 à l’approche des Russes. Enfin, selon d’autres témoins, Il serait parti vers la Russie après avoir traversé la région sud de Berlin, Gomel et les rives de la Volga. Il aurait été trouvé avec 3 autres Français dans une ferme isolée située à 40 kms au sud de Gomel.

Des demandes effectuées sur place au service des recherches d’Auschwitz-Birkenau n’ont fait que confirmer que Claude WOOG était bien arrivé au camp d’Auschwitz par le convoi 77. Nous ne connaissons pas son numéro de déporté attribué à l’arrivée à Auschwitz. En effet, de nombreuses archives ont été brûlées avant l’évacuation du camp. Malheureusement, Claude n’est jamais revenu.

Par décret du 6 septembre 1945 publié au Journal Officiel le 12 septembre 1945, il est titulaire de la médaille de la Résistance.

Par arrêté du 4 février 1993 publié au journal officiel, il est porté apposition de la mention « Mort en Déportation » le 5 août 1944 et non le 31 juillet 1944 à Auschwitz sur son acte de décès.

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