Travail en projet sur Convoi 77
Préparé par la classe de 9ème de l‘école Schillerschule à Frankfort sur le Main au cours de l’année scolaire 2015/2016
Biographie d‘ Alfred Regensburger
Alfred Regensburger naît le 3 mars 1908 à Francfort sur le Main, de Philippe et Recha Regensburger, née Borngasser. La dernière adresse de la famille est rue Quincke, qui s’appelle à présent rue Königwarter.
En 1936, Alfred s’enfuit et s’exile en France. Là, il travaille dans le commerce de produits industriels alimentaires et se marie en 1938. Arrêté en mai 1940, il réussit à s’échapper grâce à l’aide de sa femme. En 1944, il est à nouveau arrêté à Marseille, à sa dernière adresse, au 60 rue Jaubert.
Alfred Regensburger est transféré au camp de détention de Drancy, qui est situé à 20 km au nord de Paris. Environ 65.000 Juifs Français furent transportés en train de ce sinistre camp vers les camps d’extermination allemands (en majorité situés dans la Pologne d’aujourd’hui).
Après environ huit jours, le 31 juillet 1944, il fut déporté à Auschwitz par le convoi 77. Auschwitz était un complexe National Socialiste, qui remplissait la double fonction de camp de concentration et de camp d’extermination.
Avant la libération du camp par les troupes soviétiques le 27 janvier 1945, eut lieu l’évacuation d’Auschwitz et de ses camps satellites. De ce fait, les troupes soviétiques ne trouvèrent qu’environ 5.000 prisonniers, abandonnés à cause de leur condition physique dégradée. A ce moment, Alfred Regensburger comme la plupart des détenus, dût faire la marche dite de la mort, jusqu’au camp de concentration de Dachau. Pendant cette marche, les déportés n’eurent rien à manger. Ils furent aussi insultés par des civils à pied. La plupart du temps, ils marchaient dans l’obscurité. Ainsi, les bombardiers ne pouvaient les identifier et, en plus, ils ne savaient pas quand ils atteindraient le but. Alfred Regensburger survécut à la marche de la mort et arriva au camp de Dachau, qui se trouve en Bavière.
Ce camp avait été installé dès le 22 mars 1933 pour enfermer les opposants politiques, mais, par la suite, d’autres minorités y furent internées. Dachau n’était pas un camp d’extermination, mais de tous les camps de concentration, c’est celui où le plus de gens furent tués. En tout, il y eut au moins 200.000 prisonniers et environ 41.000 morts. Finalement, les Américains libérèrent le camp le 29 avril 1945.
Le camp a fonctionné pendant 12 ans, au total, et de ce fait, est un des plus connus. Avant que Dachau ne soit libéré, Alfred Regensburger fut transporté au camp de travail de Mauthausen, localisé en Autriche. Là, les prisonniers étaient maltraités et sous-alimentés. En plus, une chambre à gaz avait été mise en service pour supprimer les détenus malades ou inaptes au travail. Sur ce site d’exécution de Mauthausen, plus de 200.000 personnes furent emprisonnées entre le 8 août 1938 et le 5 mai 1945, dont la moitié à peu près furent tués. Mauthausen avait 52 camps satellites. L’un d’eux s’appelait Ebensee, mais son nom de code était „ciment“. Il avait été ouvert en novembre 1943 et, au début, il servait à briser la résistance psychologique et physique des détenus par une quarantaine. Le travail qu’ils devaient faire était exténuant. Ils devaient creuser des tunnels et des souterrains pour la production de missiles. Le camp fut libéré par l’armée américaine le 6 mars 1945. En tout, 8.745 prisonniers y moururent. Alfred Regensburger fut l’un d’eux. Il mourut le 11 février 1945 de „phlegmons au pied et d’épuisement généralisé“. Un phlegmon est une inflammation sous-cutanée des tissus, avec formation de pus. Dans le vieux cimetière juif de Francfort sur le Main, à côté du musée juif, une petite pierre portant le nom d’Alfred Regensburger a été apposée en son souvenir, au milieu de beaucoup d’autres. Ce mur a été érigé à la mémoire des victimes de l’Holocauste provenant de Francfort.
La mère d’Alfred fit partie de la neuvième grande déportation de Francfort, d’abord emmenée au camp de transit et de concentration de Theresienstadt le 15 septembre 1942 et, de là, à Auschwitz. Elle mourut également dans l’Holocauste. Le destin de son père reste inconnu. Après la fin de la guerre, la femme d’Alfred Regensburger vécut en France.
Travail en projet sur Convoi 77
Préparé par la classe de 9ème de l‘école Schillerschule à Frankfort sur le Main au cours de l’année scolaire 2015/2016
Biographie d‘ Alfred Regensburger
Alfred Regensburger naît le 3 mars 1908 à Francfort sur le Main, de Philippe et Recha Regensburger, née Borngasser. La dernière adresse de la famille est rue Quincke, qui s’appelle à présent rue Königwarter.
En 1936, Alfred s’enfuit et s’exile en France. Là, il travaille dans le commerce de produits industriels alimentaires et se marie en 1938. Arrêté en mai 1940, il réussit à s’échapper grâce à l’aide de sa femme. En 1944, il est à nouveau arrêté à Marseille, à sa dernière adresse, au 60 rue Jaubert.
Alfred Regensburger est transféré au camp de détention de Drancy, qui est situé à 20 km au nord de Paris. Environ 65.000 Juifs Français furent transportés en train de ce sinistre camp vers les camps d’extermination allemands (en majorité situés dans la Pologne d’aujourd’hui).
Après environ huit jours, le 31 juillet 1944, il fut déporté à Auschwitz par le convoi 77. Auschwitz était un complexe National Socialiste, qui remplissait la double fonction de camp de concentration et de camp d’extermination.
Avant la libération du camp par les troupes soviétiques le 27 janvier 1945, eut lieu l’évacuation d’Auschwitz et de ses camps satellites. De ce fait, les troupes soviétiques ne trouvèrent qu’environ 5.000 prisonniers, abandonnés à cause de leur condition physique dégradée. A ce moment, Alfred Regensburger comme la plupart des détenus, dût faire la marche dite de la mort, jusqu’au camp de concentration de Dachau. Pendant cette marche, les déportés n’eurent rien à manger. Ils furent aussi insultés par des civils à pied. La plupart du temps, ils marchaient dans l’obscurité. Ainsi, les bombardiers ne pouvaient les identifier et, en plus, ils ne savaient pas quand ils atteindraient le but. Alfred Regensburger survécut à la marche de la mort et arriva au camp de Dachau, qui se trouve en Bavière.
Ce camp avait été installé dès le 22 mars 1933 pour enfermer les opposants politiques, mais, par la suite, d’autres minorités y furent internées. Dachau n’était pas un camp d’extermination, mais de tous les camps de concentration, c’est celui où le plus de gens furent tués. En tout, il y eut au moins 200.000 prisonniers et environ 41.000 morts. Finalement, les Américains libérèrent le camp le 29 avril 1945.
Le camp a fonctionné pendant 12 ans, au total, et de ce fait, est un des plus connus. Avant que Dachau ne soit libéré, Alfred Regensburger fut transporté au camp de travail de Mauthausen, localisé en Autriche. Là, les prisonniers étaient maltraités et sous-alimentés. En plus, une chambre à gaz avait été mise en service pour supprimer les détenus malades ou inaptes au travail. Sur ce site d’exécution de Mauthausen, plus de 200.000 personnes furent emprisonnées entre le 8 août 1938 et le 5 mai 1945, dont la moitié à peu près furent tués. Mauthausen avait 52 camps satellites. L’un d’eux s’appelait Ebensee, mais son nom de code était „ciment“. Il avait été ouvert en novembre 1943 et, au début, il servait à briser la résistance psychologique et physique des détenus par une quarantaine. Le travail qu’ils devaient faire était exténuant. Ils devaient creuser des tunnels et des souterrains pour la production de missiles. Le camp fut libéré par l’armée américaine le 6 mars 1945. En tout, 8.745 prisonniers y moururent. Alfred Regensburger fut l’un d’eux. Il mourut le 11 février 1945 de „phlegmons au pied et d’épuisement généralisé“. Un phlegmon est une inflammation sous-cutanée des tissus, avec formation de pus. Dans le vieux cimetière juif de Francfort sur le Main, à côté du musée juif, une petite pierre portant le nom d’Alfred Regensburger a été apposée en son souvenir, au milieu de beaucoup d’autres. Ce mur a été érigé à la mémoire des victimes de l’Holocauste provenant de Francfort.
La mère d’Alfred fit partie de la neuvième grande déportation de Francfort, d’abord emmenée au camp de transit et de concentration de Theresienstadt le 15 septembre 1942 et, de là, à Auschwitz. Elle mourut également dans l’Holocauste. Le destin de son père reste inconnu. Après la fin de la guerre, la femme d’Alfred Regensburger vécut en France.