1925 - 2018 | Miejsce urodzenia: | Miejsce aresztowania: | Miejsce zamieszkania: , ,

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Perlette DRAÏ, 1925 – 2018

 

Cette autobiographie est fictive, elle a été écrite par des élèves de 3ème du collège Les Blés d’or de Bailly Romainvilliers. Nos informations ont été prélevées dans des documents d’archives fournis par l’association « Convoi 77 » et sur les sites des archives de Paris, du Mémorial de la Shoah et de Yad Vashem et dans des lectures faites durant l’année :

Le journal d’Hélène Berr, Merci d’avoir survécu d’Henri Borlant, Retour à Birkenau de Ginette Kolinka et J’ai pas pleuré de Ida Grinspan.

Les autres membres de la famille Draï également déportés sont pris en charge par d’autres élèves de la classe. (Voir les biographies de Berthe, Marcel et Charles sur le site)

 

Dans ce texte, je vais vous raconter ma vie, dans les détails et sans artifices. Je promets, pour vous, chers lecteurs que je ne dirai que la vérité, je ne souhaite pas vous mentir pour rendre l’histoire plus intéressante ou pour qu’elle vous plaise. Cette autobiographie va montrer ma vie en tant que Juive durant la seconde guerre mondiale.

 

Je m’appelle Perlette Draï et je suis née le 24 avril 1925 à 17h25 dans un l’hôpital au 2 rue Arcole dans le 4ème arrondissement de Paris. J’habite depuis 1929 avec mes parents et mes quatre frères, dans un immeuble au 15 rue François Miron, dans le 4ème arrondissement également.

Mes parents sont tous les deux originaires d’Algérie, un département français, ma mère, Berthe Mourjan est née en 1901 à Alger et mon père Moïse Draï en 1897 à Blida. Ma mère est femme au foyer et mon père est lui propriétaire du bar « Maurice », qui est situé au rez-de chaussée de notre immeuble. Je suis la sœur ainée d’une fratrie de quatre frères, Marcel né en 1926, Charles en 1930, et les deux derniers, Roger en 1933 et Richard en 1939.

           

 

Le quartier, dans lequel nous habitons depuis plusieurs années, est principalement composé de Juifs. La rue François Miron est constituée de nombreux cafés célèbres et très importants pour la communauté juive pieds noirs. Les cafés, comme « Jaïs », qui fait l’angle de la rue ainsi que le café « Lalo » sont tous les deux grands cafés principalement fréquentés par des personnes venant d’Algérie ou de Tunisie. On appelle ce quartier le « pletzl » qui veut dire « petite place » en yiddish. Nous avons toujours eu pour habitude de respecter les traditions culinaires d’Algérie, notamment le barbouche, que l’on sert tous les vendredis. J’adore mon quartier, l’ambiance et l’esprit de famille qui y règne.

 

Photo café Lalo retirée par l’éditeur

 

Café Jaïs        

 

barbouche

 

Photo café Maurice supprimée, parce que soumise à des droits de reproduction par son éditeur Paris La Douce.

 

 

 

Comme vous pouvez le voir ce plat est bien garni. J’aime lorsque je dois servir ce plat aux clients de mon père et que je me faufile jusqu’en cuisine pour sentir de plus près cette odeur alléchante. C’est comme si nous étions une grande famille et que nous nous retrouvions tous les jours dans le bar « Maurice » pour passer encore plus de temps ensemble.

Malheureusement, depuis le printemps 1940, rien n’est plus comme avant. La France vient de perdre la guerre et les Allemands envahissent les rues parisiennes. En plus des contraintes et restrictions liées à la guerre, nous allons progressivement sentir et subir des restrictions liées à notre statut de Juifs. Certains commencent à perdre leur travail, des affiches de propagande nous montrent dans les rues comme des voleurs et des assassins, le climat se détériore. Depuis 1941, des voisins disparaissent et ne donnent plus de nouvelles, mes parents parlent de rafles. Comme si la haine et le désespoir s’abattaient sur nous, papa a perdu son travail en 1942 suite à une nouvelle restriction qui retire les droits des commerçants juifs. Le bar a dû être cédé à un non juif. La tristesse de mon père me rend nerveuse. Il n’est plus comme avant, il n’y a plus de joie sur son visage. Tout ce que l’on peut voir, ce sont ses traits qui se ferment. Il a constamment l’air contrarié et il lui arrive parfois de ne pas réussir à dormir. Nous-mêmes, nous subissons de nombreuses restrictions, les petits n’ont plus le droit d’aller au parc, comme les chiens, voilà à quoi nous sommes réduits. Dans le métro, nous devons monter dans le dernier wagon. Nous n’avons plus le droit de posséder de vélo, de radio, d’acheter des fleurs ou tout autre pour nous faire plaisir. Les courses deviennent impossibles car même là, nous ne pouvons pas nous rendre dans les magasins qu’à des heures réservées aux Juifs. Nous disparaissons complètement de la vie ordinaire.

« Est considéré comme juif ; toute personne issue de 3 grands-parents de race juive ou de 2 grands-parents de même race si son conjoint lui-même est juif », cette loi est celle du 3 octobre 1940. Suite à cette loi, de nombreuses autres ont suivi comme celle qui oblige les Juifs à se faire recenser et impose un J sur leur carte identité.

A partir du 7 juin 1942, nous devons porter l’étoile de David cousue sur nos vêtements. Imaginez-vous cette gêne à cause du regard que portent certains remplis de jugement.

Durant l’année 1942, je vois aussi tout autour de moi, des amis ou encore des clients de mon père se faire arrêter. En septembre, mes parents décident de faire partir mes frères en zone libre. Roger et Richard arrivent sans encombre, par contre nous apprenons que Marcel et Charles se font arrêter au moment de passer clandestinement la ligne de démarcation le 30 septembre à La Rochefoucauld. Ils passent vingt et un jours en prison à Angoulême. Quand ils sont partis, nous avions l’espoir qu’ils puissent mieux vivre en zone libre qu’en restant à Paris mais quand nous les avons vus revenir, la déception a été grande. Ils nous ont raconté comment ils avaient été interrogés pour qu’ils avouent leur religion et comment Marcel avait tenu bon pour ne rien leur avouer malgré les coups reçus, nous avons alors compris que l’étau se refermait sur nous et que les deux avaient eu de la chance. Notre inquiétude reste grande malgré cela, j’essaie de garder espoir pour soutenir mes parents. Jusqu’au jour où en 1943, papa se fait arrêter, il est emmené au camp de Pithiviers et depuis nous n’avons plus de nouvelles de lui. L’ambiance à la maison est pesante, notre inquiétude est multipliée car papa était le pilier de la famille.

Nous n’avons trouvé aucune information sur Moïse Draï et son arrestation, il n’apparait ni sur le Mémorial de la Shoah ni sur le site de Yad Vashem. Son petit fils Maurice, le fils de Perlette a cependant témoigné au Mémorial de la Shoah à Paris qu’il avait été arrêté et était mort au camp de Pithiviers. Le camp a fonctionné de 1941 à 1943, donc nous supposons qu’il a dû être interné et mourir en 1943.Il ne fait partie d’aucun convoi de déportation. Pour Richard et Robert, nous supposons aussi qu’ils ont dû être cachés à la campagne car ils n’ont pas été déportés et on retrouve leur trace en 1952 sur la demande d’attribution du titre de déporté politique faite pour Berthe quand leur oncle Prosper donne son pouvoir à Perlette en ce qui concerne les cartes de déportations de sa mère et de son frère disparus. Il est le tuteur légal des deux frères, peut-peut-être les a-t-il gardés en zone libre durant la guerre ?

 

                         

Le 7 juillet 1944, alors que le quartier est calme et silencieux, nous entendons toquer à la porte. Il est trois heures du matin. Les policiers entrent dans notre maison nous ordonnant de les suivre. Nous réunissons alors nos sacs et nos biens les plus précieux. Je ne saurai jamais si toutes les arrestations se sont passées à l’identique, mais je pense juste que la nôtre fut plus calme que d’autres du fait que nous nous y attendions, plusieurs habitants juifs de la rue avaient déjà été arrêtés, Armand Guedj. Bluma Felentzier est arrêtée avec nous. Dans ce malheur qui nous touche, l’usage de la force ne nous a donc pas été imposée. Nous avons toutefois très vite compris, en arrivant au camp nommé Drancy, que tout cela n’était que le début de l’enfer.

Là-bas, je rencontre deux jeunes filles de mon âge avec qui je sympathise, Germaine Akierman et Mathilde Jaffé. Cette rencontre permet d’adoucir l’enfermement. Je reste dans ce camp une vingtaine de jour, ce fut certainement les jours les plus longs de ma vie et les plus marquants.

A l’arrivée, après avoir été dépouillée de mes papiers d’identité, je suis mise dans une chambrée de femmes. Nous sommes couchées sur des planches ou à même le sol, sans paillasse ni couverture. Nous sommes 60 par chambrée et les conditions de vie sont très difficiles par manque de soins et de nourriture : chaque jour, nous n’avons qu’un morceau de pain et trois soupes sans légumes que nous sommes obligées de nous partager.

 

Camps de Drancy, les déportés juifs sont au fond, un gendarme français est au premier plan pour surveiller les prisonniers

 

Des femmes font leurs corvées dans le camp de Drancy

 

Camp de Drancy vu d’en haut

Le 31 juillet, nous montons dans des bus et arrivons à la gare de Bobigny : on nous fait monter dans des wagons à bestiaux, entassés. L’espace est clos et très étroit et nous sommes une centaine à l’intérieur.

Je passe trois jours dans des conditions abominables mais je ne suis pas morte, c’est le principal. Par chance, je suis avec mes copines Germaine et Mathilde, nous essayons à maintes reprises de nous occuper ensemble mais c’est très compliqué car dans ce convoi, tout le monde est un peu paniqué, ne sachant pas où nous allons, si nous allons être séparés de nos familles ni quel sort nous est réservé. Nous avons tous un point commun, nous portons l’étoile jaune. Quant à l’eau et la nourriture, il n’y a rien que nos maigres provisions.

Pour faire nos besoins, il y a un unique seau dans un coin du wagon, nous n’avons donc aucune intimité et l’odeur est infecte puisque le récipient se remplit très rapidement et que nous ne pouvons pas le vider. Cette odeur devient vite insupportable.

 

                       

Voici le chemin parcouru par la majorité des déportés de France, de Drancy à Auschwitz-Birkenau pendant la Seconde Guerre Mondiale (Source Yad Vashem)

Je suis fatiguée ou plutôt épuisée. J’ai cru rêver lorsque le wagon s’est arrêté. J’appréhende la suite mais j’essaie simplement de me rassurer pour ne pas devenir folle. Je me sens engourdie mais je dois vite descendre car les SS ne font que crier et des lumières nous aveuglent. Je perds Germaine et Mathilde de vue, sans doute déjà poussées en dehors du wagon

 

Lorsque nous descendons, les cris et les aboiements incessants m’anéantissent, une odeur âcre me pique le nez et on nous sépare en deux files, où hommes et femmes sont séparés. On nous demande de laisser nos affaires sur le quai et on nous place dans ces files, c’est là que je retrouve Germaine et Mathilde. J’aperçois ma mère et Charles dans l’autre file, par contre, je ne sais pas où est Marcel. A peine nos regards se sont croisés que je me fis rappeler à l’ordre. Je n’ai pu leur dire au revoir, ni les serrer dans mes bras une dernière fois… Je suis épuisée autant mentalement que physiquement, tout ce que je peux faire est de marcher, le regard vide, le visage sans émotions et le cœur serré…

On sait d’après le témoignage de Germaine que ce jour-là Mengele participe à la sélection, il cherche des enfants et des femmes particuliers pour mener à bien ses expériences. Ces photos sont extraites de l’album d’Auschwitz, elles ont été prises par les Nazis en mai 1944 à l’arrivée des convois hongrois et ce sont les seuls témoignages de la sélection. Nous sommes sur le quai de Birkenau, on reconnait au loin la porte du camp.

                   

 

Nous entrons dans le camp et nous nous dirigeons vers une baraque en bois où les SS nous demandent de nous déshabiller. Sans la moindre intimitéé, nous retirons nos vêtements devant eux. Ensuite, ils nous emmènent dans des douches collectives afin que nous puissions être désinfectées.

Après s’être lavées, on nous rase tout le corps sans même laisser un poil, je ne ressemblais plus à une jeune femme et je suis atrocement humiliée car je me tiens nue devant tout le monde. Ils nous tatouent également un numéro sur le bras, sûrement pour nous identifier. A présent nous ne sommes plus que des numéros en allemand, à connaitre par cœur. On nous donne ensuite des vêtements usés ou trop grands pour s’habiller.

                       

Une fois prêtes, ils nous rassemblent par petits groupes et nous donnent des restes de nourritures : un petit bout de pain rassis et de la soupe principalement composée d’eau.

 

Nous sommes dirigées vers notre baraquement : châlits à partager et latrines communes, nos conditions de vie vont être très difficiles. Je ferme à peine l’œil de la nuit et je suis trop angoissée. Je suis inquiète pour ma mère et mon petit frère et quand nous posons des questions sur l’autre groupe, certaines nous montrent les cheminées et le ciel. J’ai peur de devoir comprendre.

 

Le lendemain, nous sommes réveillées très tôt, il y a un appel très long où chacune doit répondre à son numéro en allemand, on nous aligne et on nous compte plusieurs fois. Je suis le numéro 16693.
On nous envoie ensuite au travail où nous déplaçons des pierres sans but. Les hommes creusent des fossés, et les femmes tirent des charrettes à plusieurs. Le travail est très dur. Lorsque des personnes se rebellent ou abandonnent par manque de force, les SS les battent à coup de matraques. Je détourne toujours mon regard quand cela arrive, je ne peux pas supporter toute cette violence.

Pendant des mois et des mois nous continuons à travailler dur. Je tiens à peine debout, mes pieds me font horriblement mal. A partir d’octobre 1944, nous sommes envoyées à Kratzau, un nouveau camp, à nouveau dans des wagons à bestiaux mais encore plus tassées qu’au départ de Drancy. Beaucoup meurent durant le transport.
Nous travaillons alors dans des usines pour fabriquer des armes, c’est un avantage pour nous car là au moins nous sommes à l’abri des intempéries. Nous ne souhaitons qu’une chose, c’est que l’usine soit bombardée. Certaines préfèrent mourir sous les bombardements que continuer cette vie inhumaine.

Le document ci-contre nous montre les différentes étapes du parcours de Perlette de son arrestation à sa libération et le numéro qu’on lui a attribué à Birkenau

 

                 

Cette fiche médicale française nous apprend le passage de Perlette à Kratzau depuis Auschwitz : c’est un camp annexe de Gross-Rosen, lui-même camp satellite de Sachsen-Hausen, qui se situe dans les Sudètes. Au dos, il est noté l’amaigrissement de Perlette. Le camp est libéré le 9 mai 1945 par l’armée rouge, comme en témoigne Régine Jacubert, elle-même déportée par le convoi 77 et ayant suivi le même parcours que Perlette.

 

Perlette et Régine sont rapatriées en même temps le 3 juin 1945 en France à Saint Avold. On leur propose de rejoindre Paris et l’Hôtel Lutétia mais Régine décline, elle choisit de rentrer à Nancy contrairement à Perlette qui est parisienne.

 

Je me demande encore comment j’ai pu survivre à tout cela. Nous sommes amenés à Paris, plus précisément à l’hôtel Lutétia pour retrouver d’autres membres de notre famille : c’est ici que sont installés les services de rapatriement, tout le monde vient pour retrouver ou avoir des nouvelles de ses proches disparus. Les murs sont couverts de photos et d’avis de recherches. C’est là que je retrouve mon petit frère Marcel. Nous nous faisons vite à l’idée que le reste de notre famille a disparu : c’est le début pour nous d’un long parcours administratif pour faire reconnaitre leur décès en tant que victime de guerre.

Finalement, je décide de déménager à Alger au 16 rue Naudet, la vie à Paris m’étant devenue trop pénible, rongée par la culpabilité d’être en vie. Là-bas, je fais la connaissance de Raphael Pons, mon futur mari que j’épouse le 11 avril 1946 à Alger. Très vite, nous revenons à Paris pour, malgré tout, perpétuer la tradition familiale en reprenant le bar. Avec lui j’ai eu un fils nommé Maurice Pons né en 1947, Maurice en mémoire à mon père Moïse.

 

Cette photo de 1946, montre Perlette et son mari, Marcel et Armand Guedj, celui qui est arrêté en même temps que la famille Draï. Perlette est enceinte à ce moment.

J’ai fait deux témoignages pour mon frère et ma mère, où j’explique ce qu’il s’est passé. J’ai fait une demande d’attribution au titre de déporté politique pour ma mère, mon frère et moi, qui a été acceptée le 09 juillet 1955 par le ministre des anciens combattants et de la guerre. Deux témoins ont également certifié que j’ai bien été arrêtée le 7 juillet 1944, il s’agit de Garnier Léon et de Jeannin Léon.

J’ai également récupéré mes petits-frères, Roger et Richard qui avaient été pris en charge par mon oncle. Ils sont si jeunes encore, Roger a 12 ans et Richard 7 ans. Dès que je les ai vus, je les ai pris dans mes bras, ils avaient tellement grandi depuis la dernière fois où je les avais vus à leur départ pour la zone libre, je ne cessais de pleurer. Je les ai accueillis et je suis devenue leur tutrice pour qu’ils grandissent dans leur famille. Raphael les a de suite acceptés, ma nouvelle famille commençait à se reconstruire.

La République française m’a donné le paiement du pécule des déportés. L’Etat français nous a indemnisés à hauteur de 13 200 Francs en 1956. Comme la plupart des déportés, j’ai eu de nombreuses séquelles psychologiques, j’avais perdu toute valeur de moi-même à force d’être rabaissée face à ces Nazis. Par manque de nourriture, j’avais perdu beaucoup de poids. J’ai pris beaucoup de temps avant de pouvoir me reconstruire.

                   

Dans les années 2000, j’ai fait le choix de quitter Paris, je suis partie en laissant mes frères derrière moi Marcel, Roger et Richard.

 

Je suis donc partie à Antibes, au 3 avenue des Dames Blanches, dans un quartier assez calme avec Raphaël et Maurice. Je me souviens avoir eu un appel avec un journaliste du Jewpop, le 15 juillet 2005 : il interviewait des personnes qui étaient originaires d’Afrique du Nord et qui avaient vécu dans le quartier du Marais avant et après la seconde Guerre mondiale.

 

Voici une photo de ma rue à Antibes, ça change beaucoup de Paris

 

C’est dans cet article du Jewpop, que nous avons retrouvé la photo de Perlette dans le bar de son père en 1946, et comprendre l’ambiance du quartier pletzl avant la guerre

Qu’est devenu le Bar Maurice ? Je sais simplement que c’est devenu un restaurant décontracté, et qu’il s’appelle dorénavant le Pamela Popo

 

 

                                 

Le 16 avril 2018, je laisse derrière moi mon fils Maurice pour rejoindre Raphaël, mon mari décédé le 1er octobre 2012.

 

Léann, Séréna, Iris, Loréna, Eva, Elyna, Lou-Ann.

 

1 komentarz
  1. dominique Jablonski 3 lata temu

    Un grand merci aux élèves de Romainville
    Je suis Alain Jablonski fils de Germaine , la compagne de Perlette .Vous avez décrit parfaitement , dans les moindres détails, ce qu’elles subirent .

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