1888 - 1944 | Miejsce urodzenia: | Miejsce aresztowania: | Miejsce zamieszkania: ,

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Jeanne NADAUD née GENSBOURGER

photo ci-contre provenant du Mémorial de la Shoah, cote : MXII_24064.jpg. Mémorial de la Shoah/ Coll. Elisabeth Strauss.

Biographie réalisée par Sigrid GAUMEL, Agrégée de Géographie

Le 31 juillet 1944, le convoi 77, dernier grand convoi de déportés, quitte Drancy pour Auschwitz-Birkenau, emportant 986 hommes et femmes et 324 enfants.  Sur les 1310 déportés, 836 sont, dès leur arrivée à Auschwitz-Birkenau, immédiatement dirigés vers les chambres à gaz, 474 sont sélectionnés pour le travail. Seuls 250 ont survécu[1]. Parmi ces déportés figurent 2 déportées juives, d’une même famille, ayant vécu à Colmar (Haut-Rhin) : Jeanne Nadaud née Gensbourger et sa fille Jacqueline Nadaud. Nous avons essayé ici de retracer l’histoire personnelle de Jeanne Nadaud née Gensbourger. Nous invitons le lecteur à consulter également la biographie de Jacqueline Nadaud épouse Strauss sur le site de l’association Convoi 77.

 

 

Jeanne Gensbourger, enfant, adolescente et jeune adulte sous l’empire allemand (1888-1919) à Colmar.

 

Marthe Jeanne Gensbourger[2] naît le 07 novembre 1888 à Colmar[3]. Depuis le traité de Francfort (10 mai 1871), l’Alsace et la Moselle sont annexées de fait par l’Allemagne, et font partie du Reichsland Elsass-Lothringen, ainsi Colmar se trouve en Allemagne. Le père de Jeanne est le commerçant israélite Félix Gensbourger, né le 21 juillet 1854 à Colmar[4]. Sa mère est Sara Berthe Gensbourger née Dreyfus le 15 décembre 1864 à Belfort[5].  Jeanne a un frère aîné Georg Isidor Gensbourger né le 04 janvier 1886 à Colmar, au 5 St Peterwall (5, boulevard St Pierre)[6].

 

En 1892, la famille habite au 1 Jugengasse (1, rue des Juifs[7]) à Colmar[8]. Les grands-parents paternels de Jeanne, Abraham  Gensbourger, né vers 1820, et sa femme Sara Gensbourger née Picard le 19 mars 1819 à Wintzenheim (Haut-Rhin), résident à Colmar, au 22 Langestrasse (22, Grand’rue)[9].  Jeanne a deux oncles, issus du premier mariage de son grand-père Abraham[10] : Isidor Gensbourger, né le 22 mars 1848 à Wintzenheim[11] et Henri Gensbourger né le 12 mai 1850 à Wintzenheim[12]. Isidor, marié à Fanny Gensbourger née Gintzburger le 05 mars 1851 à Rixheim (Haut-Rhin)[13], a deux enfants : Robert Gustav Gensbourger né le 11 janvier 1876 à Colmar[14] et Aline Henriette Gensbourger née le 19 mars 1877 à Colmar[15]. Isidor et Henri résident, avec leur père Abraham, au 22 Langestrasse (22, Grand’rue) à Colmar[16] et semblent y tenir un magasin de toilerie et de draperie[17].

 

Le grand-père paternel de Jeanne, Abraham Gensbourger, décède le 7 mai 1895 à Colmar et son corps repose au cimetière israélite de Colmar[18]. Sa femme Sara vit jusqu’à sa propre mort à Colmar, au 22 Langestrasse. Elle décède le 29 avril 1902 et est enterrée au cimetière israélite de Colmar[19].

 

En 1907-1908, Félix, Sara Berthe et leurs enfants Georg et Jeanne déménagent et s’installent au 13 Marsfeldwall (13, boulevard du Champ-de-Mars) [20] à Colmar[21]. En 1911-1912, la famille résident au 23 Marsfeldwall (23, boulevard du Champ-de-Mars) et Georg, âgé de 25 ans, y exerce, tout comme  Félix, la profession de fabricant[22]. Félix semble posséder une fabrique mécanique de tissus (« Mechanische Weberei ») dès 1905, sise à partir de 1909 au 55 Türckheimerstrasse (55, rue de Turckheim) à Colmar[23]. En 1913-1914, Jeanne, âgée de 25 ans, possède un magasin à son nom situé 1 Clausgasse[24] à Colmar. Une publicité parue dans les annuaires de Colmar de 1913-1914 et de 1914-1915[25] indique la vente, dans ce magasin « Firma Jeanne Gintzburger », de tissus en soie, en laine, de cotonnade, de tissus pour les meubles, de rideaux, de nappes, de tapis, de linge de corps, de linge de table, de draps de lit, et également de chaussettes, de redingotes, de peaux et fourrures, de mouchoirs de poche, d’articles en cuir et de mode[26].

 

Pendant la Première Guerre mondiale, 380 000 Alsaciens-Mosellans, dont 4400 Israélites, sont mobilisés dans l’armée allemande[27]. Nous n’avons cependant pas trouvé les éventuels dossiers militaires du frère de Jeanne, Georg Gensbourger, et du cousin de Jeanne, Robert Gustav Gensbourger[28]. Les parents de Jeanne décèdent durant la Première Guerre mondiale. Son père, Félix, décède à Colmar le 10 avril 1915, à l’âge de 60 ans[29]. Sa mère, Sara Berthe, meurt le 3 octobre 1918 à Colmar, à l’âge de 63 ans[30]. Tous deux sont enterrés au cimetière israélite de Colmar[31].

 

 

 

Jeanne Gensbourger à Colmar pendant l’entre-deux-guerres.

 

Après la Première Guerre mondiale, l’Alsace-Moselle est restituée à la France par le Traité de Versailles du 28 juin 1919. Le 26 février 1920, Jeanne Gensbourger se marie à Pierre Jean Nadaud à Paris (13e arrondissement)[32], tous deux âgés de 32 ans et de nationalité française. Pierre Jean Nadaud est né le 08 décembre 1888 à Colombes (Seine) de l’union de Antoine Nadaud, sous-lieutenant au 82e régiment de ligne, surnuméraire au bureau de recrutement de la Roche-sur-Yon (Vendée) et de Marguerite Nadaud née David, sans profession, domiciliés, en 1888, à la Roche-sur-Yon, 20 rue de la Chapelle[33]. En 1920, Pierre Nadaud, de religion protestante[34], exerce la profession de médecin aide-major de 1e classe, et demeure à Paris au 8 boulevard Arago ; auparavant, il résidait chez ses parents à Nantes (Loire- Inférieure) au 31 bis rue de la Bastille[35]. Son père Antoine Nadaud est alors lieutenant-colonel d’infanterie en 1920.

 

Le mariage de Pierre et de Jeanne est effectué, après un contrat de mariage daté du 15 février 1920, en présence de Georg Gensbourger, le frère de Jeanne, industriel, résidant au 19 avenue Foch à Colmar[36], et de Isabelle Nadaud, sans profession, habitant au 31 bis rue de la Bastille à Nantes. Après leur mariage, Pierre et Jeanne s’installent au 23 boulevard du Champ-de-Mars (au 1e étage) à Colmar[37] et semblent y habiter jusqu’en 1939. Le couple a une fille unique : Jacqueline Berthe Nadaud née le 30 décembre 1920 à Colmar[38].

 

Jeanne et son frère Georg semblent reprendre la fabrique de tissus de leur père, fabrique présente à Colmar au 55, route de Turckheim[39]. Leur cousin Robert Gustav, négociant domicilié à Paris, 40 rue du fer à moulin, veuf d’un premier mariage avec Reine Morin décédée le 17 mars 1920, se remarie le 14 septembre 1920 à Paris (5e arrondissement) avec Fany Nancie Aline Rivière, sans profession, née le 15 février 1889 à Pont-de-Salers (Aveyron)[40]. Henri Gensbourger, oncle de Jeanne, rentier, réside en 1920 au 10 rue Chauffour à Colmar[41]. Il décède le 27 août 1923 à Colmar et son corps repose au cimetière israélite de Colmar[42]. Fanny Gensbourger, veuve de Isidor Gensbourger depuis le 18 avril 1903[43], vit au 24 Grand’rue à Colmar[44], jusqu’à son décès le 02 mars 1924 à Colmar[45]. Isidor et sa femme Fanny sont enterrés au cimetière israélite de Colmar[46].

 

 

 

La famille Nadaud fuit en zone libre. Jeanne est arrêtée, puis déportée à Auschwitz.

 

Le 1er septembre 1939, l’armée allemande envahit la Pologne. Le 3 septembre 1939, la France et l’Angleterre déclarent la guerre à l’Allemagne. En 1939, la famille Nadaud semble ne plus résider à Colmar. Pierre Nadaud est mentionné « unbekannt » (inconnu) le 1er septembre 1939 sur sa fiche domiciliaire[47]. Pierre, Jeanne et leur fille Jacqueline semblent avoir fui en zone libre ; ils habitent au 28, rue Saint Genès à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme)[48].

 

Jeanne Nadaud, âgée de 55 ans, est arrêtée à Clermont-Ferrand le 15 février 1944[49]. Nous supposons que son mari Pierre et sa fille Jacqueline ont été arrêtés le même jour. Jeanne arrive au camp de Drancy le 15 mars 1944[50], tout comme Pierre (et probablement Jacqueline) qui se voit remettre un reçu le 15 mars 1944 des valeurs confisquées par l’administration française : 10 francs, une broche or et perles et une dent en or. Ce reçu est signé du « chef de la police » du camp de Drancy[51].

 

Le camp de Drancy est un camp de transit, où sont concentrés les Juifs avant la déportation vers Auschwitz-Birkenau. Jeanne (55 ans) et sa fille Jacqueline (23 ans) sont déportées le 31 juillet 1944 par le convoi 77 de Drancy à Auschwitz[52]. Elles sont parvenues de nuit à Auschwitz 3 jours après leur départ de Drancy. Nous ne savons pas si Pierre Nadaud (55 ans) a également été déporté par ce convoi, Jacqueline ne l’évoque pas dans ses lettres[53], elle écrit : « nous avons été déportées ma mère et moi en direction d’Auschwitz ».

 

La nuit de leur arrivée à Auschwitz, Jeanne et Jacqueline ont été séparées. Jacqueline n’apprend probablement, qu’en 1947, le devenir de sa mère,  une mention étant portée sur l’acte de naissance de Marthe Jeanne Gensbourger en 1947 : « décédée à Auschwitz, Pologne, le 5 août 1944. Acte transcrit à Colmar le 6 mars 1947. »[54]. Jeanne  Gensbourger serait donc décédée le 5 août 1944 à Auschwitz-Birkenau, vraisemblablement gazée. Jacqueline, tatouée du matricule 16776 sur le bras gauche[55], est restée deux mois au camp de Auschwitz[56]. Elle a ensuite été conduite au camp de Kratzau dans les Sudètes, un sous-camp de Gross-Rosen. Elle a travaillé à Kratzau dans une usine d’armement jusqu’à la Libération [57] le 10 mai 1945. Le mari de Jeanne, Pierre Nadaud, a été libéré, mais il est décédé dans un bombardement[58].

La ville de Kratzau est connue actuellement sous le nom de Chrastawa en République tchèque.

 

 

Mémoire.

 

Nous ignorons si la fille de Jeanne, Jacqueline Nadaud, a témoigné de son vécu et nous n’avons pas réussi à retrouver d’éventuels descendants de sa famille. La famille Nadaud semble être tombée dans l’oubli : il n’y a aucune feuille de témoignage concernant la famille Nadaud sur le site internet de Yad Vashem[59], et Jacqueline a été omise de la liste des déportés juifs du Haut-Rhin[60].

 

Sur le mur des noms au Mémorial de la Shoah à Paris figurent notamment les noms de Nadaud Jeanne et Nadaud Jacqueline[61]. La stèle mémorielle du cimetière israélite de Colmar mentionne le nom et l’âge des déportés juifs ayant habité à Colmar, y figure : Jeanne Nadaud-Gensbourger (55 ans).

 

La mémoire de Jeanne Nadaud née Gensbourger et de Jacqueline Strauss née Nadaud pourrait être davantage honorée par l’installation de Stolpersteine,  petits pavés imaginés par l’artiste allemand Gunter Demnig,  devant leur dernier domicile[62], c’est-à-dire au 23 boulevard du Champ-de-Mars à Colmar.

 

Biographie achevée le 28 mars 2020

 

Remarque :

Une photographie de Jeanne Nadaud née Gensbourger et une photographie de Jacqueline Strauss née Nadaud sont consultables sur le site internet du Mémorial de la Shoah de Paris. Elles sont reproduites avec ces biographies sur notre site, le Mémorial faisant partie des sponsors de notre projet (NDLR)

 

 

 

[1] Site internet de l’association Convoi 77.

[2] Selon les documents, Gensbourger est mentionné comme Gensburger ou Gintzburger. Nous désignerons Marthe Jeanne Gensbourger comme Jeanne Gensbourger.

[3] Acte de naissance de Marthe Jeanne Gensbourger, Archives municipales de Colmar.

[4] Acte de naissance de Félix Gensbourger, Archives municipales de Colmar.

[5] D’après la fiche domiciliaire de Félix Gensbourger, Archives municipales de Colmar, 173MURB-NA.

[6] Acte de naissance de Georg Isidor Gensbourger, Archives départementales du Haut-Rhin, 2MiEC70.

[7] Actuellement rue Berthe-Molly.

[8] Annuaires de la ville de Colmar de 1892, 1895, 1898, 1901, 1902, 1904, 1905, Archives municipales de Colmar.

[9] Annuaire de la ville de Colmar de 1892, Archives municipales de Colmar.

[10] Le nom de la première épouse d’Abraham est difficilement lisible sur les actes de naissance de Isidor et de Henri Gensbourger.

[11] Acte de naissance de Isidor Gensbourger, Archives départementales du Haut-Rhin, en ligne.

[12] Acte de naissance de Henri Gensbourger, Archives départementales du Haut-Rhin, en ligne.

[13] Acte de naissance de Fanny Gintzburger, Archives départementales du Haut-Rhin, en ligne.

[14] Acte de naissance de Robert Gustav Gensbourger, Archives départementales du Haut-Rhin, 5Mi105/106.

[15] Acte de naissance de Aline Henriette Gensbourger, Archives départementales du Haut-Rhin, 5Mi105/106.

[16] Annuaire de la ville de Colmar de 1892, Archives municipales de Colmar.

[17] Annuaire de la ville de Colmar de 1880, rubriques Gewebehändler (p.66) et Tuchwaarenhändler (p.91), Archives municipales de Colmar.

[18] D’après le site du judaïsme d’Alsace et de Lorraine : http://judaisme.sdv.fr/.

[19] D’après le site du judaïsme d’Alsace et de Lorraine : http://judaisme.sdv.fr/.

[20] Annuaires de la ville de Colmar de 1907-1908, 1909-1910, 1911-1912, Archives municipales de Colmar.

[21] Actuellement, aucune adresse ne correspond au 13, boulevard du Champ-de-Mars. Un hôtel Ibis est installé au 11, boulevard du Champ de Mars, dans plusieurs corps de maisons proches les uns des autres.

[22] Annuaire de la ville de Colmar de 1911-1912, Archives municipales de Colmar.

[23] Annuaires de la ville de Colmar de 1905, 1907-1908, 1909-1910, 1911-1912, 1914-1915, Archives municipales de Colmar.

[24] Actuellement rue Saint-Nicolas.

[25] Publicité « Firma Jeanne Gintzburger », annuaires de la ville de Colmar 1913-1914 (p. 52) et 1914-1915 (p. 444), Archives municipales de Colmar.

[26] « Stets grosse Posten. Seiden, Woll- und Baumwollstoffe, Möbelstoffe, Gardinen, Tischdecken, Teppische, Linoleum, Leib-, Tisch- u. Bettwäsche. Grosse Gelegenheitskäufe in Strümpfen, Blousen, Costümröcken, Pelzen aller Arten, Taschentüchern, Leder- und Galanteriewaren usw. »

[27] Philippe Landau, 1871-1918 Les citoyennetés à l’épreuve, in sous la dir. de Freddy Raphaël, Juifs d’Alsace au XXe siècle, ni ghettoïsation, ni assimilation, Strasbourg, La Nuée Bleue, 2014.

[28] Côte consultée aux Archives départementales du Haut-Rhin : 17AL2 274.

[29] Fiche domiciliaire de Félix Gensbourger, Archives municipales de Colmar, 173MURB-NA.

[30] Fiche domiciliaire de Félix Gensbourger, Archives municipales de Colmar, 173MURB-NA.

[31] D’après le site du judaïsme d’Alsace et de Lorraine : http://judaisme.sdv.fr/.

[32] Acte de mariage de Pierre Jean Nadaud et de Marthe Jeanne Gensbourger, Archives de Paris, 13e arrondissement, en ligne, 13M253. Jeanne se marie en 1920 et non en 1928 comme le mentionne l’ouvrage de Jacky Dreyfus et Daniel Fuks, Le Mémorial des Juifs du Haut-Rhin, Martyrs de la Shoah, Strasbourg, Jérôme Do Bentzinger, 2006.

[33] Acte de naissance de Pierre Jean Nadaud, Archives départementales des Hauts-de-Seine, en ligne, E_NUM_COL_N1888.

[34] Fiche domiciliaire de Pierre Nadaud, Archives municipales de Colmar, 173MURB-NA.

[35] Acte de mariage de Pierre Jean Nadaud et de Marthe Jeanne Gensbourger, Archives de Paris, 13e arrondissement, en ligne, 13M253.

[36] Acte de mariage de Pierre Jean Nadaud et de Marthe Jeanne Gensbourger, Archives de Paris, 13e arrondissement, en ligne, 13M253 ; annuaire de la ville de Colmar de 1920, Archives municipales de Colmar.

[37] Fiche domiciliaire de Pierre Nadaud, Archives municipales de Colmar, 173MURB-NA ; annuaires de la ville de Colmar de 1920 à 1938, Archives municipales de Colmar ; acte de mariage de Pierre Jean Nadaud et de Marthe Jeanne Gensbourger, Archives de Paris, 13e arrondissement, en ligne, 13M253.

[38] Acte de naissance de Jacqueline Nadaud, Archives municipales de Colmar.

[39] Annuaire de la ville de Colmar de 1920, Archives municipales de Colmar.

[40] Acte de mariage de Robert Gensbourger et de Aline Rivière, Archives de Paris, 5e arrondissement, en  ligne, 5M259.

[41] Annuaire de la ville de Colmar de 1920, Archives municipales de Colmar. Il y a probablement une erreur de retranscription dans l’annuaire : la rue « Chauffeur » n’existant pas à Colmar, il s’agit sans doute de la rue « Chauffour ».

[42] D’après le site du judaïsme d’Alsace et de Lorraine : http://judaisme.sdv.fr/.

[43] D’après le site du judaïsme d’Alsace et de Lorraine : http://judaisme.sdv.fr/.

[44] Annuaire de la ville de Colmar de 1920, Archives municipales de Colmar.

[45] D’après le site du judaïsme d’Alsace et de Lorraine : http://judaisme.sdv.fr/.

[46] D’après le site du judaïsme d’Alsace et de Lorraine : http://judaisme.sdv.fr/.

[47] Fiche domiciliaire de Pierre Nadaud, Archives municipales de Colmar, 173MURB-NA.

[48] Fiche intitulée « provisoire » du 05.01.1946 au nom de Nadaud Jeanne née Gensbourger. PAVCC, SHD, Caen (document obtenu par l’intermédiaire de l’association Convoi 77) ; reçu de M. Nadaud, carnet de fouille de Drancy n° 109, reçu n° 802, disponible sur le site internet du Mémorial de la Shoah de Paris.

[49] Lettre de Jacqueline Nadaud du 3 décembre à la Préfecture de Mulhouse, tampon courrier arrivé le 6 décembre 1945, n°329298. PAVCC, SHD, Caen (document obtenu par l’intermédiaire de l’association Convoi 77).

[50] Lettre de Jacqueline Nadaud du 3 décembre à la Préfecture de Mulhouse, tampon courrier arrivé le 6 décembre 1945, n°329298. PAVCC, SHD, Caen (document obtenu par l’intermédiaire de l’association Convoi 77).

[51] Reçu de M. Nadaud, carnet de fouille de Drancy n° 109, reçu n° 802, disponible sur le site internet du Mémorial de la Shoah de Paris.

[52] Ni Jacqueline Nadaud ni Pierre Nadaud ne sont mentionnés dans l’ouvrage de Jacky Dreyfus et Daniel Fuks, Le Mémorial des Juifs du Haut-Rhin, Martyrs de la Shoah, Strasbourg, Jérôme Do Bentzinger, 2006.

[53] Lettre de Jacqueline Nadaud du 3 décembre à la Préfecture de Mulhouse, tampon courrier arrivé le 6 décembre 1945, n°329298 ; lettre de Jacqueline Nadaud au Ministère des Prisonniers de guerre, déportés et réfugiés non datée, tampon du 29 juin 1945 ; lettre de Jacqueline Nadaud au Ministère des Prisonniers de guerre, déportés et réfugiés du 13 juin, tampon du 19 juin 1945. PAVCC, SHD, Caen (documents obtenus par l’intermédiaire de l’association Convoi 77).

[54] Acte de naissance de Marthe Gensbourger, Archives municipales de Colmar.

[55] Lettre de Jacqueline Nadaud non datée, tampon « courrier arrivé 28 juillet 1945, n° 171402 ». PAVCC, SHD, Caen (document obtenu par l’intermédiaire de l’association Convoi 77).

[56] Lettre de Jacqueline Nadaud au Ministère des Prisonniers de guerre, déportés et réfugiés non datée, tampon du 29 juin 1945. PAVCC, SHD, Caen (document obtenu par l’intermédiaire de l’association Convoi 77).

[57] Lettre de Jacqueline Nadaud au Ministère des Prisonniers de guerre, déportés et réfugiés du 13 juin, tampon du 19 juin 1945. PAVCC, SHD, Caen (document obtenu par l’intermédiaire de l’association Convoi 77).

[58] Lettre de Micheline Bloch 5, rue Lafayette à Metz adressée au M. François Rosenauer le 24 mars 1946. PAVCC, SHD, Caen (document obtenu par l’intermédiaire de l’association Convoi 77).

[59] Site internet de Yad Vashem www.yadvashem.org.

[60] Jacky Dreyfus et Daniel Fuks, Le Mémorial des Juifs du Haut-Rhin, Martyrs de la Shoah, Strasbourg, Jérôme Do Bentzinger, 2006.

[61] Inscription sur le Mur des Noms. Site internet du Mémorial de la Shoah de Paris.

[62] A l’instar de la pose de premières Stolpersteine le 30 avril 2019 à Muttersholtz et le 1er mai 2019 à Strasbourg et à Herrlisheim-près-Colmar, à l’initiative de l’association Stolperteine 67.

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