Jacob HOPENSZTAND

Biographie esquissée pour Jacob Hopensztand, pour qui nous n’avons pas de photo, mais dont Paul Curtz honore la mémoire.

Jacob HOPENSZTAND naît le 31 mars 1934, au 35 de la rue Doudeauville, dans le XVIII° arrondissement de Paris. Il est l’enfant unique de d’Abram HOPENSZTAND, né à Varsovie en Pologne le 15 août 1896, et de Szyfra Arbès épouse HOPENSZTAND, née à Varsovie le 20 mai 1906, sans profession.

Avant-guerre, la famille vit au 19, rue des Rasselins, dans le XXème.

Pendant la guerre, Jacob et ses parents habitent au 12 Passage GAMBEY dans le XIème arrondissement. L’auteur de la biographie précise qu’Abram, le père de Jacob, avait tenté et peut-être réussi à s’engager dans l’armée polonaise.

La famille est arrêtée lors de la rafle du Vel d’Hiv, le 16 ou le 17 juillet. Alors que ses parents sont déportés sans retour, le jeune Jakob est relâché le 13 février 1943 : tuberculeux, il est envoyé à Montgeron, après avoir été affecté au Centre Lamarck (UGIF).

Il arrive au Centre UGIF de la Varenne, au 57 rue Georges Clémenceau, à la Varenne St Hilaire, fin 1943. L’auteur de cette biographie, Paul Curtz, s’y trouvait déjà depuis le début de cette année 1943. Ensemble, les deux, et seuls, garçons de ce centre ont été scolarisés à l’école de la rue Léon Maurice,  dont la maîtresse, Gilberte Chéry avait vingt ans. Pour ses dix ans, il a droit, le 31 mars 1944, à quatre biscuits au lieu de deux.

La fiche de „libération” reproduite ci-dessous donne un éclairage sur les deux passages de Jacob à Drancy.

Il est arrêté le 23 juillet 1944 et est déporté sans retour vers Auschwitz Birkenau.

Il avait de grands yeux marron de biche craintive.