Biographie d’Alfred FRITZ
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Alfred Fritz était le fils de Matthias Fritz, originaire de Györ en Hongrie, et de Frieda Herland. Son père et sa mère s’étant séparés, il vivait avec ses deux sœurs, Blanca et Ernestine, dans le quartier Währing du 18me arrondissement de Vienne, rue Edelhofgasse, Très jeune, il perdit un œil lors d’une chute sur du fil barbelé Il porta un œil de verre pendant le reste de sa vie.
Jeune, il jouait du violon et de la guitare et partait en vacances au ski avec sa famille. Plus tard, Alfred s’engagea au parti communiste et distribua souvent des tracts avec ses sœurs. Après son bac, il fit des études d’ingénieur, mais l’Anschluss, l’annexion de l’Autriche par les nazis allemands en mars 1938, interrompit ses études universitaires. Ses idées politiques et ses activités étant jugées illégales, il émigra pour Brno en république tchèque et y travailla comme éducateur.
En 1940, il partit pour Paris, où il vécut avec une jeune femme originaire de Pologne, Lilli, qui partageait ses opinions politiques et il devint membre actif de la résistance. Alors qu’il rendait visite à sa mère et à sa sœur à Bâle, en 1942, il leur dit de de partir pour l’ouest, pour fuir les persécutions hitlériennes. Lui-même revint à Paris, où il travailla comme fourreur. Il considérait de son devoir d’aider les réfugiés en leur procurant des faux papiers.
En 1944, la GESTAPO arrêta Lilli, sa mère et Alfred. Il fut interrogé et envoyé à Drancy. Le 31 juillet, Alfred Fritz fut déporté à Auschwitz par le Convoi 77.
En 1945, il fit la marche dite marche de la mort jusqu’à Mauthausen/Ebensee. Il fut abattu en mars 1945, à l’âge de 33 ans – sans doute lors d’un soulèvement de prisonniers juste quelques semaines avant la libération du camp.
Le nom d’Alfred Fritz est gravé sur le Mur des Noms au Mémorial de la Shoah, à Paris. Ruth Zitron Cummings, nièce d’Alfred, le décrit comme un frère et un fils aimant, qui avait un sens de l’humour particulier, et qui adorait taquiner ses sœurs. Elle nous a également dit que « sur le trajet d’Auschwitz, Alfred a refusé de sauter du wagon à bestiaux parce que Lilli ne voulait se séparer de sa mère ».
Biografie von Alfred Fritz
1914-1945 I Geburt: ÖSTERREICH, WIEN Festnahme: FRANKREICH, FRESNES I Wohnsitz: FRANKREICH, PARIS
Alfred Fritz war der Sohn von Frieda Herland und Matthias Fritz, der ursprünglich aus Györ in Ungarn stammte. Sein Vater und seine Mutter trennten sich und Alfred lebte mit seinen beiden Schwestern Blanca und Ernestine in der Edelhofgasse im Währing Viertel des 18. Arrondissements/ Bezirks von Wien. In sehr jungen Jahren verlor er bei einem Unfall ein Auge, als er auf einen Stacheldraht fiel, sodass er für den Rest seines Lebens ein Glasauge hatte.
In seiner Jugend spielte er Geige und Gitarre und fuhr mit seiner Familie in den Ski-Urlaub. Später trat Alfred der kommunistischen Partei bei und verteilte mit seinen Schwestern häufig Flugblätter. Nach seinem Abitur studierte er Maschinenbau, doch der Anschluss Österreichs an das Deutsche Reich im Mai 1938 unterbrach sein Universitätsstudium. Da seine politischen Ansichten und Aktivitäten als illegal galten, wanderte er nach Brünn in die Tschechische Republik aus und arbeitet dort als Erzieher.
1940 ging er nach Paris, wo er mit einer jungen Polin, Lilli, lebte, die seine politischen Überzeugungen teilte und ein aktives Mitglied der Resistance wurde. Als er 1942 seine Mutter und seine Schwestern in Basel besuchte, sagte er ihnen, sie sollten in den Westen ziehen, um vor Hitlers Verfolgung zu fliehen. Er selbst kehrte zurück nach Paris, wo er als Kürschner arbeitete. Alfred hielt es für seine Pflicht, Flüchtlingen zu helfen, indem er sie mit falschen Pässen versorgte.
1944 verhaftete die Gestapo Lilli, ihre Mutter und Alfred. Er wurde verhört und dann nach Drancy geschickt. Am 31. Juli 1944 wurde Alfred Fritz im 77. Konvoi nach Auschwitz-Birkenau deportiert.
1945 lief er den sogenannten Todesmarsch nach Mauthausen/Ebensee mit. Im März 1945 wurde er im Alter von 33 Jahren erschossen- vermutlich während eines Gefangenenaufstandes nur ein paar Wochen vor der Befreiung des Konzentrationslagers.
Alfred Fritz Name ist in der Namenswand („mur des noms“) des Memorial de la Shoah in Paris eingraviert. Ruth Zitron Cummings, Alfreds Nichte, beschrieb ihn als einen liebenden Bruder und Sohn, der einen besonderen Sinn für Humor hatte und seine Schwestern gerne neckte. Sie erzählte uns auch, dass Alfred sich auf dem Weg nach Auschwitz weigerte, aus dem Viehwagen zu springen, weil Lilli ihre Mutter nicht verlassen wollte.
voir la biographie de Lilli FISCH, née BLUMENSTOCK, déportée avec sa mère et ses deux sœurs par le convoi 77. Rescapée.