Marcel BERECK
Mort pour la France
UN ARTISAN PARISIEN
Marcel Bereck est né le 16 juin 1903, à Paris XIIe, déclaré le 18 juin à la mairie du IVe. Il est le fils de Meyer Bereck et de Rosine Gomulka, casquettiers, domiciliés à Pantin, 23 rue Pasteur (Seine), tous deux nés à Paris. Sa mère, qui était marchande ambulante et vivait rue de la Roquette à Paris, dans meurt en 1919, quand il est encore adolescent.
En 1923, il fait son service militaire.
À 25 ans, il épouse Raymonde Tilles – le 1er mars 1928 – à la mairie du XVIe arrondissement de Paris. Son mariage est annoncé dans le journal L’Univers israélite1, la cérémonie religieuse s’est tenue à la synagogue de la rue Notre-Dame de Nazareth (Paris IIIe) . Le père de Marcel est déclaré « disparu ».
Raymonde Tilles a 17 ans2, et ils sont tous les deux domiciliés au 141 avenue Victor-Hugo, dans le XVIe arrondissement. Marcel exerce la profession de négociant en soieries à la date de son mariage. Le couple divorce le 17 avril 1940.
En septembre 1939, lors de la déclaration de guerre, Marcel est mobilisé. Après l’Armistice ; il se retrouve – dans quelles conditions ? – en Zone Non-Occupée (la fameuse zone No-No), à Montbrison, sous-préfecture du département de la Loire. Dans un registre préservé à Montbrison, on lit :
« Berech Marcel, né le 16/6/1903 à Paris, vient des Armées, à Montbrison chez M. Niclais, ateliers Brillié. Rte de Lyon. Démobilisé le 20/7/40. Dde du 27/7/40. Seul.3 »
Il habite donc à ce moment-là chez le frère ou le père de sa future épouse, Suzanne, avec laquelle il se marie le 24 décembre 1940. Suzanne Niclais est identifiée alors comme couturière, née à Paris XXe, le 16 janvier 1907, demeurant à Montbrison et précédemment à Moingt (?). Marcel, « confectionneur », est alors domicilié, comme son épouse, rue Saint-Jean à Montbrison4. Cette rue est dans le prolongement de la Route de Lyon où se trouve l’entreprise Brillié, à une dizaine de minutes à pied.
L’entreprise Brillié, fondée en 1898 à Levallois-Perret, s’est installée, au début du XXe siècle, à Montbrison. C’est une célèbre fabrique d’horloges industrielles :
« À l’approche du premier conflit mondial, la société a cherché à s’implanter dans le centre de la France. Le contremaître Marcel Cornut a repéré un ancien moulin à Montbrison, impasse de l’Abbaye, et l’a transformé en atelier. Pendant la guerre de 1914-1918, cette usine a fabriqué des horloges, ainsi que des pièces d’armement. Après l’armistice, l’activité a été rapatriée dans la région parisienne, mais M. Cornut est resté à Montbrison. Il y a créé sa propre entreprise.
Brillié a continué à innover. Le 14 février 1933, la société inaugurait la première horloge parlante optique, de l’Observatoire de Paris, avec la voix inoubliable : « Au 4e top, il sera exactement… » Des commandes sont arrivées de tous les continents. À la même époque, le paquebot Le Normandie s’équipait en appareils de précision signés Brillié. En 1939, la seconde guerre mondiale a fait revenir l’entreprise à Montbrison. Des cadres d’origine juive sont venus s’y réfugier [c’est nous qui soulignons]. Après la Libération, Brillié a maintenu ses deux sites de Lavallois et Montbrison5. »
Le site où se trouvait l’usine est occupé aujourd’hui par des bâtiments neufs, dont l’École Brillié.
Marcel Bereck, a résidé en dernier lieu 34, boulevard Chavassieu à Montbrison (Loire), avant d’être assigné à résidence à l’hôtel Mondon de Saint-Jean-Soleymieux, à partir de 1942, comme rapporté par Gérard Aventurier dans un article publié en 20106 :
« Un cas typique d’assignation est celui de Marcel Bereck, confectionneur, demeurant 34, boulevard Chavassieu à Montbrison. Il est astreint à résidence sur le territoire de la commune de Saint-Jean-Soleymieux ». Ce village, chef-lieu de canton, est situé à une quinzaine de kilomètres de Montbrison, dans les Monts du Forez. Ces derniers étant ici limitrophes du département du Puy-de-Dôme.
Les persécutions antisémites, tout comme son engagement dans la Résistance, font basculer le destin de Marcel Bereck.
DANS LA RÉSISTANCE
Entré dans la Résistance fin 1941, Marcel Bereck atteint le grade de capitaine dans les FTPF, homologué par la commission nationale en date du 13 juin 1946 comme capitaine FFI7. Le capitaine Bereck – Bailly – est mentionné au service de renseignement à l’état-major des FTPF de la Loire du 1er octobre 1943 au 1er janvier 19448. On lui connaît également le pseudonyme Lucie. Puis Marcel Bereck est inscrit comme combattant du Bataillon Vaillant-Couturier des FTPF de la Loire « du 1er janvier 1944 au 29 avril 1944 »9. Une attestation de l’Association nationale des Anciens Combattants des Forces Française d’intérieur Francs-Tireurs et Partisans Français et de leurs Amis, à Paris, le 3 octobre 1950 précise10 :
« FTP en février 1942 ; a organisé les premiers maquis a transporté des armes pour les groupes de résistance de Montbrison en 1942, a formé le maquis Pépin en octobre 1942. Muté ensuite sur le Puy de Dôme pour occuper la même fonction, il a été arrêté le 29 [?] avril 1944 à Clermont-Ferrand (RV découvert par la Gestapo sur un FTP arrêté précédemment). »
Le Camp Pépin – on sait que les FTPF désignent par le terme « camps » leurs maquis – a été formé dans les Monts du Forez sur la commune de Roche, aujourd’hui Roche-en-Forez. C’est Jean Favre (1910-1991) qui est chargé de « remonter le camp Pépin dans les monts du Forez, qu’il appelle le „plateau de Gourgon”. Ce camp avait été dispersé par une attaque de GMR11, un mois auparavant. Il fut chef du Camp Pépin de décembre 1943 à mars 194412 ».
En ce qui concerne précisément cette attaque de GMR :
« Le 31 décembre, une opération de police rassemblant une cinquantaine de gendarmes, une trentaine d’hommes de la Garde et une vingtaine de GMR est diligentée à l’ouest de la commune de Roche13. La jasserie de Gourgon – où des suspects étaient signalés – et le hameau de Glisieux – point de ravitaillement du groupe – sont visités. Nul terroriste n’est découvert, mais des provisions et un cahier „portant des renseignements sur la composition du groupe a été saisi”. Ce cahier provenant d’une papeterie stéphanoise porte une liste de treize prénoms accompagnés d’un matricule : 13526 Robert, 13527 Jacques, 13528 Jeannot, etc.14 À ces prénoms sont associées des dates abrégées échelonnées de la mi-octobre à début décembre 1943, les dates les plus anciennes correspondant aux premiers matricules. Ce type de codage est caractéristique des FTP. Un „chant du maquis” est également hâtivement noté dans ce carnet, avec ratures et reprises : tout laisse à croire qu’il demeure inachevé… S’y ajoutent des consignes, des mots de passe, etc.15 »
Si le maquis Pépin a subi des attaques des forces de Vichy, sa situation en altitude dût compliquer le séjour des volontaires qui s’y trouvaient sous les ordres de Marcel Bereck, puis de Jean Favre : la Roche Gourgon culmine à 1420 m et le Pic de Glizieux à 1256 m… Au moins un autre maquis situé dans la même zone vit ses volontaires renoncer du fait des intempéries durant cet hiver 1943-1944.
Un certificat d’appartenance aux FFI fait à Lyon le 8 octobre 1951 précise à propos de Marcel16 : « FTPF Loire du 1er janvier 1944 au 29 avril 1944 : Avait le commandement d’une compagnie FTP faisant partie d’une unité commandée par le commandant Charles ».
À cette époque où des maquis de toute obédience naissent dans la Loire, en particulier dans les Monts du Forez, des contacts s’établissent entre eux, que ce soit pour échanger des renseignements, coordonner des actions ou récupérer des armes – armes dont manquent souvent les FTPF. Une attestation le confirme en ce qui concerne Marcel Bereck17 :
« [Le] capitaine Boirayon Antoine, commandant le groupe ANGE de l’intelligence corps certifie que Monsieur Bereck a travaillé dans la résistance, en contact avec le groupe Ange, depuis le début de l’année 1943 jusqu’à la date de son arrestation. Établi à Montbrison le 29 juillet 1945. »
Le groupe Ange-Buckmaster est un réseau – et maquis – très actif dans la Loire, dépendant du SOE britannique. Bien ravitaillé en armes par les parachutages, Ange a distribué des armes à d’autres réseaux et maquis. Il a monté également des actions communes avec d’autres groupes, dont communistes, ce qui peut expliquer l’attestation reçue du SOE par Marcel Bereck. À noter que le maquis Ange, l’Armée Secrète et les FTP furent attaqués le 7 août 1944 par les GMR soutenus par des Allemands à proximité de Roche, à Lérigneux. Antoine Boirayon commandait le maquis Ange. Les GMR furent repoussés sous les coups conjoints de ces maquis d’obédiences différentes.
C’est donc à cette époque mouvementée que Marcel Bereck disparaît de sa commune d’assignation à résidence18 : « Le 14 avril 1944, Marcel Bereck informe le propriétaire de l’hôtel Mondon à Saint-Jean-Soleymieux, qu’il part chercher sa femme et ses deux enfants à Montbrison et qu’il reviendra le lendemain. Il ne reparaît pas dans la région. »
Cette date correspond à la période où Marcel passe des FTPF de la Loire à ceux du Puy-de-Dôme. Hélas, ses jours de liberté sont comptés.
ARRESTATION, DÉPORTATION ET DÉCÈS
Une dizaine de jours après sa disparition de Saint-Jean-Soleymieux, Marcel est arrêté en gare de Clermont-Ferrand19 :
« Arrêté en mission à Clermont-Ferrand à la suite d’un rendez-vous auquel il s’était rendu […] a été dénoncé et arrêté en gare de Clermont le 2820 avril 1944. »
A-t-il vraiment été dénoncé ? Une source évoque un papier avec le rendez-vous inscrit trouvé sur un résistant arrêté peu avant lui.
Repéré comme juif, il est envoyé au camp de Drancy, où il arrive le 6 juillet 1944. On peut retrouver dans les archives deux fiches, l’une violette et l’autre jaune, qui indiquent son métier (« menuisier », sur la fiche jaune), ses adresses (25 rue Marie-Anne Colombier à Bagnolet, sur la fiche violette, celle de Montbrison sur la fiche jaune), son parcours : en provenance de Compiègne. La fiche de fouille établie à son arrivée stipule qu’il n’avait sur lui que 23 francs.
Marcel Bereck est déporté trois semaines après son arrivée à Drancy, par le convoi 77 parti de la gare de Bobigny vers Auschwitz-Birkenau, le 31 juillet 1944.
Marcel Bereck entre dans le camp d’Auschwitz, où il est tatoué du numéro B-3685. Il est ensuite transféré au camp du Strutoff, puis au camp annexe d´Echterdingen, enfin à celui de Vaihingen/Enz, un camp encore plus dur que les autres. Le 9 janvier 1945, 50 détenus malades du camp d´Echterdingen, suivis de 50 autres environ, sont transférés au camp de malades et de la mort de Vaihingen/Enz, non loin de Stuttgart. Au moins 74 y mourront21 :
« Fin octobre 1944, […] le camp [est] transformé en „camp SS des malades et convalescents” qui entrait en fonction officiellement le 1 décembre. […] Le 10 novembre arriva le premier train de malades venant des camps du groupe „désert”. Parmi eux se trouvaient des Russes, des Polonais, des Français, des Italiens, des Grecs, des Belges, des Hollandais, des Norvégiens, des Allemands – en tout des prisonniers de 20 nationalités différentes. Ils étaient complètement abandonnés à leur sort, sans nourriture suffisante et sans chauffage dans les baraques. Le médecin allemand du camp se désintéressait totalement de leur état.
Même après l’arrivée de deux médecins supplémentaires de Neckarelz en janvier 1945, la situation ne s’améliorait pas. Les médecins manquaient cruellement d’équipement et de médicaments. Un transport de prisonniers venant de Haslach le 16 février déclencha une épidémie de fièvre typhoïde qui faisait jusqu’à 33 morts par jour et transformait Vaihingen en un camp de la mort. Le dernier train avec 144 prisonniers de Mannheim-Sandhofen arriva à Vaihingen le 11 mars22. »
Le camp fut ensuite évacués par les SS peu de temps avant l’arrivée des troupes françaises :
« Début avril, l’évacuation du camp fut ordonnée. Deux trains amenèrent ceux qui étaient encore capables de marcher à Dachau, où on comptait 515 hommes. La libération du camp par les troupes françaises eut lieu le 7 avril. Le médecin de l’armée française, le Dr. Rossi, avançait le chiffre de 650 survivants restés au camp de Vaihingen, et qui furent immédiatement transférés : le 9 et 10 avril, 73 prisonniers français, néerlandais et belges à Speyer, et le 13 avril les Polonais, Russes et Allemands à Neuenbürg, près de Bruchsal, où ils étaient mis en quarantaine jusqu’au début juin.
126 anciens prisonniers dont l’état ne permettait pas le transfert, furent admis à l’hôpital de Vaihingen, tout comme 60 autres prisonniers de Neuenburg. Jusqu’à la fin de l’année, 84 d’entre eux mouraient et furent enterrés au cimetière de Vaihingen.
Pour éviter une épidémie, les baraques du camp furent brûlées immédiatement après leur évacuation le 16 avril. »
C’est donc lors de cette période, après la libération du camp par les troupes de l’armée française, que Marcel Bereck, immatriculé alors sous le numéro 42937, est décédé à la mi-avril 1945, comme le rapporte un témoin :
« Je soussigné Guy Faucheux habitant 23 rue du Parc, Orléans, avoir connu au camp de Vaihingen M. Bereck Marcel ; à la libération de camp l’avoir fait conduire à l’hôpital de Vaihingen par les troupes et service sanitaire français. Il y a été soigné plusieurs jours. Malgré les soins apportés, il y est décédé. Son corps repose au cimetière de Kleinglattbarck [Kleinglattbach, village situé à quelques kilomètres de Vaihingen]. Ne pouvant donner l’heure (sic) exacte de son décès, je le situe entre le 15 et le 20 avril 1945. Orléans, le 25 juin 194623 »
Sa fiche de renseignement Résistance corrobore ce témoignage : « A participé à de nombreuses actions contre l’ennemi, a été arrêté le 19 avril 1944 à Clermont-Ferrand par la Gestapo, interné à Birkenau et à Strutoff puis au camp de Wanhingen mort du typhus et de mauvais traitements24. »
Un certificat de l’hôpital de Vaininghen/Enz du 18 octobre 1946 évoque la date du décès au 10 juin 1945.
Le corps de Marcel est exhumé du cimetière de Kleinglattbach en 1946 et transféré dans le carré militaire du nouveau cimetière de Bagnolet25. Son nom figure sur le monument aux morts de Montbrison, situé au jardin d’Allard, sur la plaque des « Morts pour la France depuis 1939 ».
Sa veuve, Suzanne Bereck, va faire les fastidieuses et longues démarches pour faire reconnaître le statut de déporté résistant de Marcel. Il est finalement « homologué » FFI (forces françaises de l’intérieur) et DIR (déporté interné résistant).
Dans l’immédiate après-guerre, sa veuve réside le 7 février 1946, 89 (?) rue Dulong Paris, XVIIe chez Mme Legendre. En août 1949, puis quand en 1951 elle dépose sa demande d’attribution du titre de Déporté Résistant, elle réside 12 avenue Dianoux à Asnières (Seine).
Marcel Bereck a eu deux filles, Anny Bereck et Rolande Gourbil26.
Contributeurs
Bastien Da Silva Matias, Alexandre Gerenton, Sérène Nourrisson, lycéens de la classe de Terminale ES/L 2019-2020 du lycée Saint-Paul-Forez (Montbrison), avec leur professeur d’histoire-géographie, Pascal Chambon.
1 L’Univers israélite, 2 mars 1928.
2 Raymonde Tilles s’engagera aussi dans la Résistance, sera déportée, élevée au grade de chevalier de la légion d’honneur. Le Monde, 16 juillet 2000.
3 Archives municipales de Montbrison.
4 Journal de Montbrison, 28 décembre 1940, Archives municipales de Montbrison.
5 Site Internet du journal Le Progrès, article du 28 août 2016.
6 Résistance et déportation dans le Forez, Village de Forez, Montbrison, 2010.
7 Dossiers DAVCC 21 P 20194 et 21 P 424 015, et aux archives militaires de Vincennes : GR 16 P 49196.
8 Site Internet Mémoire des Hommes.
9 Site Internet Mémoire des Hommes.
10 Dossiers DAVCC 21 P 20194 et 21 P 424 015.
11 Les GMR sont les Groupes mobiles de réserve, des unités paramilitaires créés par le gouvernement de Vichy, sous le contrôle de René Bousquet. Ils ont mené dès l’automne 1943, avec l’accord des Allemands, des attaques contre les maquis.
12 Notice biographique de Jean Favre dans le dictionnaire Maitron, en ligne.
13 Rapport du chef d’escadron Bechet du 2 janvier 1944 – Police allemande – Relations et correspondances avec les Allemands – 112 W 85 – ADL, in Pascal Chambon, La Résistance dans le département de la Loire, 1940-44, De Borée, 2016, pp.315-316.
14 Préfecture – Sabotages et explosifs (1943-44) – 2 W 28 – ADL in Pascal Chambon, La Résistance dans le département de la Loire, 1940-44, De Borée, 2016, p. 315-316.
15 Pascal Chambon, La Résistance dans le département de la Loire, 1940-44, De Borée, 2016, p. 315-316.
16 Dossiers DAVCC 21 P 20194 et 21 P 424 015.
17 Dossiers DAVCC 21 P 20194 et 21 P 424 015.
18 Gérard Aventurier, article cité.
19 Dossiers DAVCC 21 P 20194 et 21 P 424 015.
20 Une autre source indique le 19 avril.
21 Thomas Faltin, Im Angesicht des Todes, Das KZ Echterdingen und der Leidensweg de 600 Häftlinge, [ndt: Face à la mort: le camp annexe d´Echterdingen et le calvaire de ses 600 détenus], édition Filderstadt/Leinfelden-Echterdingen 2008, p. 134, cité dans le texte de Volker Mall.
22 Site internet de L’association Mémorial du camp de concentration Vaihingen/Enz .
23 Volker Mall, Mémorial du camp annexe de Hailfingen-Tailfingen, 2017, traduit par l’Association Convoi 77.
24 Dossiers DAVCC 21 P 20194 et 21 P 424 015.
25 Photographie de la tombe sur le site Généanet.
26 Renseignements fournis par Laurence Klejman.