Alfred REGENSBURGER

1908-1945 | Naissance: | Résidence: ,

Biographie d’Alfred REGENSBURGER

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Für unsere deutschsprachigen Leser*innen: Die Biografie ist unterhalb der französischen Version auch auf deutsch verfügbar.
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Travail en projet sur Convoi 77

Préparé par la classe de 9ème de l‘école Schillerschule à Frankfort sur le Main au cours de l’année scolaire 2015/2016

 

Alfred Regensburger naît le 3 mars 1908 à Francfort sur le Main, de Philippe et Recha Regensburger, née Borngasser. La dernière adresse de la famille est rue Quincke, qui s’appelle à présent rue Königwarter.

En 1936, Alfred s’enfuit et s’exile en France. Là, il travaille dans le commerce de produits industriels alimentaires et se marie en 1938. Arrêté en mai 1940, il réussit à s’échapper grâce à l’aide de sa femme. En 1944, il est à nouveau arrêté à Marseille, à sa dernière adresse, au 60 rue Jaubert.

Alfred Regensburger est transféré au camp de détention de Drancy, qui est situé à 20 km au nord de Paris. Environ 65.000 Juifs Français furent transportés en train de ce sinistre camp vers les camps d’extermination allemands (en majorité situés dans la Pologne d’aujourd’hui).

Après environ huit jours, le 31 juillet 1944, il fut déporté à Auschwitz par le convoi 77. Auschwitz était un complexe National Socialiste, qui remplissait la double fonction de camp de concentration et de camp d’extermination.

Avant la libération du camp par les troupes soviétiques le 27 janvier 1945, eut lieu  l’évacuation d’Auschwitz et de ses camps satellites. De ce fait, les troupes soviétiques ne trouvèrent qu’environ 5.000 prisonniers, abandonnés à cause de leur condition physique dégradée. A ce moment, Alfred Regensburger comme la plupart des détenus, dût faire la marche dite de la mort, jusqu’au camp de concentration de Dachau. Pendant cette marche, les déportés n’eurent rien à manger. Ils furent aussi insultés par des civils à pied. La plupart du temps, ils marchaient dans l’obscurité. Ainsi, les bombardiers ne pouvaient les identifier et, en plus, ils ne savaient pas quand ils atteindraient le but. Alfred Regensburger survécut à la marche de la mort et arriva au camp de Dachau, qui se trouve en Bavière.

Ce camp avait été installé dès le 22 mars 1933 pour enfermer les opposants politiques, mais, par la suite, d’autres minorités y furent internées. Dachau n’était pas un camp d’extermination, mais de tous les camps de concentration, c’est celui où le plus de gens furent tués. En tout, il y  eut au moins 200.000 prisonniers et environ 41.000 morts. Finalement, les Américains libérèrent le camp le 29 avril 1945.

Le camp a fonctionné pendant 12 ans, au total, et de ce fait, est un des plus connus. Avant que Dachau ne soit libéré, Alfred Regensburger fut transporté au camp de travail de Mauthausen, localisé en Autriche. Là, les prisonniers étaient maltraités et sous-alimentés. En plus, une chambre à gaz avait été mise en service pour supprimer les détenus malades ou inaptes au travail. Sur ce site d’exécution de Mauthausen, plus de 200.000 personnes furent emprisonnées entre le 8 août 1938 et le 5 mai 1945, dont la moitié à peu près furent tués. Mauthausen avait 52 camps satellites. L’un d’eux s’appelait Ebensee, mais son nom de code était „ciment“. Il avait été ouvert en novembre 1943 et, au début, il servait à briser la résistance psychologique et physique des détenus par une quarantaine. Le travail qu’ils devaient faire était exténuant. Ils devaient creuser des tunnels et des souterrains pour la production de missiles. Le camp fut libéré par l’armée américaine le 6 mars 1945. En tout, 8.745 prisonniers y moururent. Alfred Regensburger fut l’un d’eux. Il mourut le 11 février 1945 de „phlegmons au pied et d’épuisement généralisé“. Un phlegmon est une inflammation sous-cutanée des tissus, avec formation de pus. Dans le vieux cimetière juif de Francfort sur le Main, à côté du musée juif, une petite pierre portant le nom d’Alfred Regensburger a été apposée en son souvenir, au milieu de beaucoup d’autres. Ce mur a été érigé à la mémoire des victimes de l’Holocauste provenant de Francfort.

La mère d’Alfred fit partie de la neuvième grande déportation de Francfort, d’abord emmenée au camp de transit et de concentration de Theresienstadt le 15 septembre 1942 et, de là, à Auschwitz. Elle mourut également dans l’Holocauste. Le destin de son père reste inconnu. Après la fin de la guerre, la femme d’Alfred Regensburger vécut en France.

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Biografie von Alfred Regensburger

Ein Projekt des Konvoi 77

Durchgeführt von der 9. Klasse der Schillerschule in Frankfurt am Main im Schuljahr 2015/2016.

 

1908-1945 I Geburt: FRANKFURT I Wohnsitz: FRANKFURT SUR LE MAIN, MARSEILLE

Alfred Regensburger wurde am 3. März 1908 in Frankfurt am Main geboren, als Sohn von Philippe und Recha Regensburger, geborene Borngasser. Die letzte Adresse der Familie war die Quincke Straße, die heute Königwarter Straße heißt.

1936 floh Alfred ins Exil nach Frankreich, wo er in der Lebensmittelindustrie arbeitete und 1938 heiratete. Im Mai 1940 wurde er verhaftet, doch mit der Hilfe seiner Frau gelang ihm die Flucht. 1944 wurde er in Marseille in der Rue Jaubert Nummer 60, seiner letzten Anschrift/Adresse, erneut verhaftet.

Alfred Regensburger wurde in das Übergangslager Drancy gebracht, das 20 Kilometer nördlich von Paris liegt. Rund 65.000 französische Juden wurden von diesem trostlosen Ort aus in deutsche Vernichtungslager deportiert (von denen die meisten im heutigen Polen liegen.)

Nach ungefähr acht Tagen, am 31. Juli 1944, wurde Alfred mit dem Konvoi 77 nach Auschwitz deportiert. Auschwitz war ein nationalsozialistischer Komplex, der sowohl als Konzentrationslager als auch als Vernichtungslager diente.

Vor der Befreiung des Lagers durch die Truppen der Sowjetunion am 27. Januar 1945, wurden Auschwitz und sein Außenlager evakuiert. Daher fanden die sowjetischen Truppen dort nur etwa 5.000 Gefangene, die auf Grund ihrer schlechten körperlichen Verfassung zurückgelassen worden waren. Damals musste Alfred Regensburger, wie die meisten Gefangenen, den sogenannten Todesmarsch zum Konzentrationslager Dachau mitmachen. Während dieses Marsches hatten die Deportierten nichts zu essen. Sie wurden von Zivilisten zu Fuß beleidigt. Die meiste Zeit liefen sie im Dunkeln. Das hielt die Bomber davon ab, sie zu identifizieren und so hatten sie auch keine Vorstellung, wann sie ihr Ziel erreichen würden. Alfred Regensburger überlebte den Todesmarsch und kam im Lager Dachau in Bayern an.

Dieses Lager existierte seit dem 22. März 1933, ursprünglich gebaut, um politische Gegner einzusperren, aber später wurden dort auch andere Minderheiten interniert. Dachau war kein Vernichtungslager, aber von allen Konzentrationslagern wurden hier am meisten Menschen getötet. Insgesamt gab es dort mindestens 200.000 Gefangene und um die 41.000 Tote. Die Amerikaner befreiten das Lager schließlich am 29. April 1945.

Das Lager lief seit insgesamt 12 Jahre gut und gehört daher zu den bekanntesten. Bevor Dachau befreit wurde, wurde Alfred Regensburger nach Mauthausen, ein Arbeitslager in Österreich, transportiert. Dort wurden die Gefangenen misshandelt und unterernährt. Darüber hinaus, wurde eine Gaskammer gebaut/eingerichtet, um Gefangene zu beseitigen, die krank oder arbeitsuntauglich waren. In dem Vernichtungslager Mauthausen wurden zwischen dem 8. August 1938 bis zum 5. Mai 1945 über 200.000 Menschen inhaftiert, von denen ungefähr die Hälfte getötet wurde. Mauthausen besaß 52 Außenlager. Eines von ihnen hieß Ebensee, doch der Deckname war „Zement“. Es war im November 1943 eröffnet worden und diente zunächst dazu, den körperlichen und psychischen Widerstand der Gefangenen in Form von Quarantäne zu brechen. Die Arbeit, die sie verrichten mussten, war sehr anstrengend. Für die Produktion von Raketen mussten sie Tunnel und unterirdische Kammern graben. Das Lager wurde am 6. März 1945 von der amerikanischen Armee befreit. 8.745 Gefangene waren dort insgesamt gestorben. Alfred Regensburger war einer von ihnen. Er starb am 11. Februar 1945 an „Abszessen“ an den Füßen und „allgemeiner Erschöpfung“. Auf dem alten jüdischen Friedhof in Frankfurt am Main, in der Nähe des Jüdischen Museums, hat man eine kleine Steinplakette mit dem Namen Alfred Regensburger in seinem Gedenken angebracht, inmitten der vieler anderer. Diese Mauer wurde zum Gedenken an die Opfer des Holocausts aus Frankfurt errichtet.

Alfreds Mutter befand sich in der neunten großen Deportation aus Frankfurt. Am 15. September 1942 wurde sie zuerst in das Überganslager in Theresienstadt gebracht und von dort aus nach Auschwitz. Sie starb ebenfalls im Holocaust. Das Schicksal seines Vaters bleibt unbekannt. Nach Kriegsende lebte Alfred Regensburgers Frau in Frankreich.

 

 

Contributeur(s)

Jahncke Willi enseignant Francfort sur le Main
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